Pour ceux qui ont la chance de n'avoir jamais côtoyé une gravière, voici une courte description par l'image de ses activités.
Cette gravière est celle de Fauillet, dont vous pouvez voir les vues aériennes ici. Les merlons (reliefs créés par les rejets de terre) autour d'une gravière peuvent atteindre 3 à 4 mètres.
L'exploitation est totalement automatisée. Chacun de ces bras remonte et lave en même temps la grave du sous-sol, puis la déverse sur un tas.
Ces installations sont très bruyantes et dégagent une importante quantité de poussière. Du reste, les grands acteurs du marché mettent en avant leurs installations, beaucoup plus sophistiquées, destinées à réduire ces aspects négatifs pour l'environnement comme pour le quotidien des riverains, non sans raison...
Le matériel consomme beaucoup d'hydrocarbures et son entretien met en oeuvre des produits toxiques. Comme le souligne l'étude d'impact de l'Ecole Supérieure des Mines de St Etienne, c'est à ce niveau que les risques de pollution de la nappe phréatique sont importants.